Les implants sous prothèses complètes Partie 1

Le Cabinet dentaire de l'Opéra de Massy 91300, spécialiste en implantologie vous présente l'article suivant.

Vous vous souvenez peut-être de votre grand-mère et de son dentier follement épris de liberté. Elle ne pouvait pas le garder en bouche plus de quelques secondes sans qu’il en sorte comme attiré par le Grand Large. D’un mouvement expert de la langue, elle le ramenait à l’intérieur et réprimait sans pitié ses velléités d’indépendance. Ils formaient un drôle de couple: lui, le serviteur infidèle et elle, la maîtresse implacable.
En fait, la pauvre souffrait beaucoup et avait banni définitivement de ses menus bon nombre d’aliments. Quand elle ne résistait pas au plaisir d’ingérer ce qu’elle ne pouvait mastiquer, elle gobait “tout rond” selon son expression ce qu’elle avalait et se donnait ainsi l’illusion d’avoir dégusté ce qui n’avait que frôlé pour quelques instants fugaces ses papilles .

Vous n’imaginez pas le nombre de gens qui se retrouvent aujourd’hui, en cette première moitié de XXI° siècle, dans la situation peu enviable de votre grand-mère. Après des années de négligence ou à la suite de maladies ou encore à la suite de radiothérapies, les voilà privées de dents .
Quand l’édentation intervient au maxillaire supérieur, c’est encore souvent un moindre mal . En effet, le palais et les autres structures anatomiques buccales permettent une stabilité convenable des prothèses complètes supérieures.
Les choses se compliquent notablement lorsqu’il ne reste plus aucune dent inférieure.
L’os alvéolaire qui a survécu à la chute des dents (les crêtes) se révèle très souvent insuffisant pour permettre la réalisation et l’utilisation acceptable d’une prothèse complète inférieure. C’est le début d’une longue et douloureuse histoire de couple raté, un remake de celle de votre grand-mère et de son incorrigible dentier.